Aujourd’hui, les Marmots vont vous parler d’un sujet encore méconnu qui les la non violence éducative ordinaire. Mais tout d’abord, avant de cibler ce sujet, il convient de définir quelques termes:
La Violence éducative ordinaire, qu’est ce que c’est ?
Les VEO sont différentes premièrement des maltraitances infantiles, et nous ne traiterons pas ce sujet ici. Les VEO ont vocation, comme leur nom l’indique, à éduquer. Il s’agit des violences normalisées dès le plus jeune âge depuis des générations (fessées, gifles, etc.) mais également du chantage, des cris, des punitions ou des phrases telles que « qu’est ce que j’ai fait pour avoir un enfant pareil », etc.
Sans que l’on s’en rende compte, ces phrases et actions peuvent alors nuire au développement de nos enfants en leur inspirant de la crainte, de l’anxiété, ou en les poussant à reproduire ces comportements toxiques avec les autres. Le but est alors d’écouter leurs sentiments qu’ils ne contrôlent pas à leur âge et de les aider à les gérer sainement sans créer en eux une frustration.
Exemple: Lorsque votre enfant renverse son verre de jus de fruits, au lieu de crier dessus ou de le punir en lui disant qu’il fait n’importe quoi puis de nettoyer à sa place ou de le forcer à réparer sa bêtise, expliquez-lui calmement que c’est qu’une simple maladresse qui peut être réparée simplement et rapidement en lui montrant comment essuyer la table/le sol avec une éponge. Ainsi, il ne sera pas frustré de devoir réparer sa maladresse et n’éprouvera pas une sensation de corvée vis à vis des tâches ménagères, ce qui une fois adulte, pourra l’aider à gérer sa propre maison !
Attention, pas de jugement!
La violence éducative ordinaire est encrée en nous et notre société et à ce titre, aucun parent n’est parfait et chacun doit se remettre continuellement en question, faire preuve de bienveillance, de tolérance et d’écoute. Une fois que l’on a pris conscience de ces structures, il est alors possible d’opter pour l’éducation bienveillante.
Qu’est-ce que l’éducation bienveillante ?
Il s’agit tout d’abord de considérer les sentiments de son enfant, ses frustrations et ce qui le touche comme des sentiments authentiques et légitimes, afin de ne pas les minimiser. Un enfant ne sait pas gérer ses émotions et ne fait pas de « caprices », la frustration est donc présente chez lui et peut engendrer beaucoup de souffrance. Les émotions négatives doivent alors être accueillies avec bienveillance et les problèmes qui en découlent réglés à deux avec communication et partage.
Exemple: « Je comprends que tu sois triste de devoir éteindre la télévision ou de poser ton jeu, c’est normal, mais tu pourras y rejouer demain, dans les heures qui te sont imparties, et ce autant de fois que tu le voudras à l’avenir ! Tout va bien, tu es triste et énervé mais cela va très vite passer »
Mais il s’agit également de trouver une alternative aux cris et aux punitions, d’essayer d’expliquer pourquoi une chose est interdite ou ne se fait pas avec bienveillance et de développer la bienveillance et l’autonomie de vos enfants par rapport à ces comportements là. Chacun aura alors sa manière de procéder, mais le mot d’ordre reste la bienveillance ainsi que l’écoute.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de l’Observatoire de la Violence Educative Ordinaire ici: http://www.oveo.org
Et vous, pratiquez-vous la NVEO ? Si oui, quelles sont vos méthodes ? N’hésitez pas à nous contacter pour voir un éventuel témoignage publié sur notre blog !
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